Alternativa Socialista – ISL Brésil
Plus de 400 villes au Brésil et à l’étranger ont été témoins aujourd’hui de rassemblements et de mobilisations contre le gouvernement criminel de Bolsonaro. Le 29 mars a marqué le début de ce processus ascendant qui exprime la colère d’un peuple qui a subi à ce jour un demi-million de morts du Covid. C’était un prologue de ce 19J qui doublait la mise en inondant les rues des capitales et des centaines de villes à travers le pays.
Bolsonaro a tenté de disputer les rues le week-end dernier avec une caravane de motos à San Pablo. Mais les choses ne sont pas en sa faveur et sur les 13 000 motos qu’il a signalées, seules 6 600 ont été confirmées, son récit est donc loin de la réalité et les mobilisations massives aujourd’hui l’ont démonté.
Brasilia 
Campinas 
Goiania 
Rio de Janeiro 
San Pablo 
São Luís do Maranhão
La mobilisation commence à ouvrir un nouveau moment au Brésil. Les travailleurs, les travailleuses, les jeunes et les pauvres ne veulent plus attendre les élections de l’année prochaine. Les dirigeants qui parient sur l’érosion du gouvernement et placent Lula comme alternative électorale tournent le dos aux millions de personnes qui manquent aujourd’hui de nourriture et subissent les conséquences de la pandémie gérée par un assassin comme Bolsonaro.
L’ISL a clamé « Brésil, écoutez, votre combat est notre combat ». En organisant des événements dans différentes villes du monde, la Ligue socialiste internationale s’est démarquée lors d’une journée internationaliste de soutien et de solidarité avec le peuple brésilien, se joignant aux mobilisations. Des camarades de différentes villes d’Argentine, du Venezuela, de Colombie, du Chili, de l’État espagnol, de Turquie, d’Ukraine, entre autres, ont organisé différentes actions qui ont été suivies et largement diffusées.
Aujourd’hui, les rues étaient fortes et elles ont doublé leur mise au Brésil. Nous pouvons renverser ce gouvernement et tout son plan d’austérité et de mort si nous continuons à nous mobiliser. Nous ne pouvons pas revenir en arrière, la prochaine mobilisation doit être encore plus importante et il est urgent que les centrales syndicales appellent à une grève générale de la santé. Nous devons renforcer notre lutte, et de cette manière nous renforcerons une alternative politique pour les milliers de personnes qui aujourd’hui se battent contre Bolsonaro, et ne feront plus confiance aux sirènes des progressistes serviles à l’ordre bourgeois. Il faut rester dans la rue et organiser la rage.
Barcelona, Estado español 
kiev, Ucrania 
Barcelona 
Buenos Aires 
Caracas, Venezuela 
Chile 
Chile 
Cordoba, Argentina 
Entre Ríos, Argentina 
Rosario, Argentina 
Santa Fe, Argentina
Catamarca, Argentina 
La Rioja, Argentina 
Salta, Argentina 
Tucumán, Argentina
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