Depuis l’Amazonie brésilienne, les organisations de la LIS, Luta Socialista et Alternativa Socialista, appellent à des actions les 4 et/ou 5 septembre devant les ambassades ou consulats brésiliens, pour demander la fin de la violence contre les défenseurs de l’environnement travaillant en Amazonie. Assez de sang dans la forêt !
Le 5 septembre est officiellement établi comme “Journée de l’Amazone” au Brésil. Cette année, elle coïncidera avec l’anniversaire des trois mois du meurtre du militant indigène Bruno Pereira et du journaliste Dom Phillips. Lors du dernier Forum social panamazonien, qui s’est tenu à Belém fin juillet dernier, le collectif Lucha Ecosocialista a lancé une proposition de campagne internationale pour la défense des militants écologistes en Amazonie.
Il faut exiger au gouvernement brésilien (et aux gouvernements des États) des actions concrètes qui conduisent à la protection des fonctionnaires des organismes environnementaux, des leaders indigènes, des quilombolas (communautés noires) et populaires, des travailleurs ruraux, des défenseurs des droits humains et des autres activistes travaillant pour des causes environnementales en Amazonie. Il est nécessaire de faire marche arrière sur le démantèlement des organismes de surveillance de l’environnement et d’exiger l’investigation et la punition rapides des meurtriers et des instigateurs. À cette fin, nous demandons la création urgente d’une Commission d’enquête indépendante, composée de représentants indigènes, de travailleurs des organismes de contrôle et d’écologistes reconnus par la société brésilienne et amazonienne. Exiger la démarcation immédiate de toutes les terres indigènes revendiquées par leurs peuples, ainsi que le renforcement des groupes d’autodéfense organisés par les peuples autochtones pour protéger leurs territoires. Et d’obliger les entreprises et les sociétés qui déforestent et qui polluent à effectuer des réparations socio-environnementales dans toutes les zones et communautés touchées.