1er Congrès Panafricain de la LIS : plus d’avis

Nous continuons à refléter la participation de différentes délégations au premier congrès panafricain du LIS qui se déroule actuellement à Nairobi, au Kenya.

Mpongo Busiku, Zambie

Bonjour camarades, je m’appelle Mpongo Busiku. Je viens de Zambie, je suis membre du Parti socialiste et je suis le coordinateur de la Bibliothèque populaire de Zambie, qui s’occupe de la promotion de la culture de la lecture et qui s’efforce actuellement d’obtenir des livres grâce à des dons. Venir au Kenya et participer au programme du Congrès panafricain, qui traite du socialisme et de la construction du socialisme, a été une grande expérience pour moi avec la LIS. En ce sens qu’elle aura un impact énorme sur moi-même et sur tous mes camarades dans mon pays, car lorsque je rentrerai, il sera de mon devoir d’enseigner et de mobiliser en faveur du développement du socialisme et de construire le socialisme ensemble. Merci beaucoup.

Sam Mwezezo, Congolais pour le Changement

Je m’appelle Samuel. Je représente la République démocratique du Congo. Notre organisation s’appelle Congolese Young Leaders. Je suis administrateur. Congolese Young Leaders est une organisation pro-démocratique qui travaille à la mise en œuvre et à l’avancement des objectifs de développement durable en République démocratique du Congo. Organisation moderne, nous sommes un mouvement qui crée et inspire la prochaine génération de leaders à être des catalyseurs de changement et de prospérité dans le monde. Nous défendons les droits de l’homme et l’inclusion. C’est un plaisir et un honneur d’être ici, merci beaucoup.

Je salue l’initiative de la LIS en Afrique, car nous traversons une période difficile en raison des instabilités que nous connaissons, et je salue également chaque membre de la délégation qui est venu et a discuté, et je crois qu’avec la résolution que nous aurons demain, nous aurons un impact et un changement sur beaucoup de nos communautés et des personnes qui nous entourent. Je vous remercie.

Nkomako Deogratias, African Footprints (Nyayo za mwafrika) Tanzania

Je m’appelle Nkomako Deogratias, de Tanzanie, et je présente la Fondation African Footprints, qui est actuellement dans notre langue : Nyayo za mwafrika, ce qui signifie qu’il s’agit du mouvement socialiste de Tanzanie. Nous sommes venus ici pour participer à ce mouvement international afin d’acquérir des connaissances sur la manière dont les autres nations pratiquent le mouvement socialiste. En Tanzanie, nous organisons ce mouvement par le biais de différents groupes de petits travailleurs qui participent aux activités agricoles. Par conséquent, nous les organisons en groupes pour réformer la manière dont ils peuvent cultiver leurs terres ensemble et trouver le marché. Nous organisons cela ensemble pour éduquer nos agriculteurs non seulement sur la façon dont ils peuvent augmenter leur empreinte sur leurs productions, mais aussi sur le marché. En plus de moi-même, je présente les enseignants circulants qui guident les étudiants dans leurs groupes sociaux, afin qu’ils puissent acquérir cette connaissance du socialisme avant qu’il ne soit en marche. Ils peuvent accroître et capitaliser sur ce programme en rejoignant le mouvement international pour le répandre dans d’autres nations. Je profite de cette opportunité aujourd’hui grâce à un mouvement venant de différents endroits pour pouvoir acquérir de nouvelles connaissances et avoir un impact sur les nations et les étudiants. Les contributions ont été diverses. Ils ont exprimé des expériences uniques sur la façon dont ils sont un mouvement dans la nation qu’ils parcourent. J’ai beaucoup apprécié, j’espère continuer le programme et pouvoir acquérir plus de connaissances sur ce mouvement. Merci beaucoup.

Noremi Cogui, Conseil National Étudiant, Kenya

Je m’appelle Moremi Cogui et je viens du Kenya. Je suis étudiante à l’Université technique du Kenya, où je prépare une licence en mathématiques appliquées. Je suis également artiste, et c’est ainsi que je me suis retrouvée dans cette réunion. De même, je suis membre de l’organisation Caucus, qui est une organisation dirigée par des étudiants, une organisation d’étudiants au Kenya qui lutte contre l’impérialisme, le système capitaliste, et plaide pour le socialisme, par le biais de la direction étudiante. Nous essayons donc de construire une éducation politique à partir des racines de la classe, de la jeunesse à l’âge adulte. La réunion d’aujourd’hui a donc été très instructive. En plus de rencontrer des gens d’autres pays, nous avons appris à connaître la situation dans ces pays. Nous avons remarqué que le problème du capitalisme n’est pas un problème comme le racisme qui affecte un groupe de personnes : le capitalisme nous affecte dans notre ensemble. Parce qu’on est soit riche, soit pauvre. Et les seules personnes dont nous dirions qu’elles bénéficient du système capitaliste sont les privilégiés, les riches, les impérialistes. Par conséquent, ce dont nous avons discuté lors de cette réunion, c’est d’abattre cet impérialisme. L’un des moyens d’y parvenir est d’avoir une direction réorienté vers le socialisme, d’avoir un état d’esprit socialiste, et d’avoir des organisations comme nous, comme la LIS, et toutes les autres organisations présentes aujourd’hui pour s’assurer que l’agenda socialiste progresse, et ne soit pas simplement mentionné. C’est poussé en avant, en restant sur le terrain. Nous ne nous contentons pas d’organiser des réunions pour que rien ne se passe. Nous nous assurons qu’après les réunions, quelque chose se passe et que l’agenda socialiste est mis en avant. La réunion d’aujourd’hui a donc été très instructive, elle a porté sur tout cela, et oui, à demain.