[Écrit à 3 Decembre, avant de la décision de l’annulation de l’augmentation par gouvernement.]
[Güneş Gümüş, la dirigeante de SEP – Partie Des Ouvriers Socialistes, Turquie]
La France s’est secouée par une révolte dont le gouvernement est perturbé. Après l’augmentation des taxes, les manifestations qui ont commencé à 17 Novembre au début par l’appel d’un chauffeur de camion aux médias sociaux, ont atteint aux occupations des routes, en même temps, à la demande de démission de Macron. D’après l’Eurostat, les loyers les plus chers en Europe, sont en Paris, où ça coute au moyenne 2.500 euro par mois. En France, où les services de transports en commun ont déjà diminué en raison de néo-libéralisme, les sous-classes qui ne peuvent pas payer les loyers dans les métropolitains, vivent en provinces et vont à la ville par des voitures, en général. Donc, l’un des plus grandes part des dépenses est celui du carburant. Par exemple, le salaire d’un jeune ouvrier qui va à travailler tous les jours, n’est que 1.700 euros (le salaire minimum est environ 1.150 euros, 1.500 euros en brut), mais sa dépense de carburant coute 400 euro. C’est pire, pour les retraités et les chômages, qui peuvent gagner 1.000 euro au maximum par mois. C’est pourquoi que la dernière, qui va augmenter plus les salaires du carburant, a créé tant des colères.
Approfondir La Crise De La Système
L’économie d’Europe n’a pas pu guérir dès la crise en 2008. La Banque centrale européenne continue à financer le capital avec les faibles intérêts. Et ses résultats sont payés par des ouvriers et des pauvres. Dans ce processus, les conditions des ouvriers se sont empiré à cause des attaques sur les heures de travail, la système de retraite, le droit à la santé, les taxes etc.
Les dirigeants Français ne sont pas en arrière. En 2016, en réponse aux changements dans La Loi Travail, des centaines de milliers avaient organisé les protestations « Nuit Debout », ils ont occupé les places des villes. Macron agrandit cette ligne qui est l’ennemi des ouvriers. Macron, qui défend celle-ci d’une façon hostile et sans hésitation, est nommé « le président des riches et des patrons » par des larges masses. Malgré des défauts de l’économie de France, il a l’intention de créer « l’armée Européenne » avec Merkel, en ligne des intérêts des dirigeants de France.
Macron a été élu à l’aide de l’écart en centre de la politique, mais il a perdu rapidement son soutien qui était déjà faible. Les démissions au gouvernement dans la dernière année, réfléchissent cette situation. Malgré sa faiblesse, Macron a continué à utiliser une langue offensive contre les gens pauvres. Donc il a consolidé le mécontentement et enfin a provoqué une explosion sociale dont le symbole est « gilets jaunes ».
En cas de la crise, les politiques centristes qui défendent la normalité de tous, ont disparu. Par exemple, dans l’élection avec laquelle Macron a été élu, ils n’ont pas pu courir au deuxième tour – ni le centrisme de la droite ni celui de la gauche. Non seulement en France mais aussi dans le monde entier, les acteurs politiques, qui suggèrent des solutions radicales, gagnent du pouvoir. Si la gauche radicale ne pourra pas gagner le leadership de la colère et la lutte contre le système, celui-ci est accompli par l’extrême droit. Voilà L’Italie, La Brésil, Les Etats-Unis. Alors, c’est une époque dans laquelle la classe ouvrière et le mouvement révolutionnaire ont des risques autant que des occasions. Les rôles politiques qui ont fait complètement, déterminent et va déterminer le victorieux. Dans ce contexte, l’équilibre entre les rôles de l’extrême gauche et l’extrême droite, va déterminer le destin de la révolte qui a activé 300 milles personnes et a gagné la soutien %70 du peuple. En France, le mouvement fasciste et l’extrême droite sont supporté par unce certaine part de la société, traditionnellement. Les dirigeants de l’extrême droite, comme Marine Le Pen qui veut utiliser cette colère pour ses propres intérêts contre le gouvernement de Macron, soutiennent aux manifestations, de première main. Aujourd’hui, si ce mouvement des masses en France, ne peut pas être contrôlé par la gauche socialiste (radicale), ça va préparer le terrain pour l’extrême droite, ça signifie un grand risque.
Le Mouvement « Gilets Jaune » et La Gauche Radicale
Comment est-elle la composition de ce mouvement qui est discrédit par le gouvernement et la presse progouvernementale et dont se méfient les parties socialistes et les syndicaux puissantes ? D’abord, le mouvement gilet jaunes n’a pas une structure homogène. Des ouvriers, des paysans pauvres, des petite-bourgeoises, des retraités, des chômeurs ; tous sont situés à l’intérieur de ce mouvement. Sa masse est pas homogène politiquement non plus. Mais ce n’est pas droit d’associer le mouvement avec l’extrême droite en aidant à affaiblir l’action. Les éléments de droites ne sont que la petite minorité.
Les protestations sont organisées par des médias sociaux et continuent comme ça. Aucunes parties, ni syndicats ou organisations de masses ne les a organisées. Des centaines de milliers, malgré la menace du gouvernement et la violence de police, participent aux protestations. C’est absolument un mouvement des masses qui commence comme une réaction soudaine. La structure qui n’est pas homogène, représente la profondeur du mouvement et la largeur de sa capacité d’effet. Elle est soutenue par la majorité de la société.
Le gouvernement a peur de la possibilité de la concentration de ce mouvement et les grèves des ouvriers, le mouvement d’étudiants ou bien une nouvelle révolte qui les actionne, autant que la continuité des protestations. Malheureusement, ça ne sera pas faux de dire que la position de gouvernement est confortable parce que les parties socialistes et les plus militantes confédérations syndicales tournent le dos à mouvement. Le gouvernement et la capitale doivent dire merci à CGT (qui est proche de la Parti Communiste – rien n’est pas communiste sauf son nom !) en raison de discréditer le mouvement et l’empêcher de devenir plus forts.
On parle d’un mouvement qui contient des larges masses et bien sûr que les membres de CGT ont participé aux protestations. Mais l’administration de CGT empêche la classe ouvrière de déterminer la direction de ce mouvement par des grèves et des protestations dans les rues, en renforçant cette révolte. Dans les premiers jours Philippe Martinez, secrétaire générale de CGT, avait dit que les demandes des protestataires sont légitimes ; mais en même temps avait expliqué, en disant que le mouvement est contrôlé par Front National de Marine Le Pen, qu’ils ne se participent pas aux protestations. Martinez avait dit que « notre demande, c’est l’augmentation des salaries », comme si les intérêts de la classe ouvrière et ceux de « gilets jaunes », révoltés contre les taxes qui charge le prix de la crise au dos des sous-classes, sont contraires. Voilà, un tel motif par cela les protestataires éloignent des syndicats !
Après le développement du mouvement, grâce à la pression qui vient de ses membres et la société, l’administration de CGT a organisé le jour de mobilisation pour « les salaires, le travail et la justice social » dans le deuxième jour de protestation de gilets jaunes, en convertissant leur jour traditionnel contre le chômage. De cette façon, le CGT a voulu créer une image qui soutient le mouvement. Bien sûr que si la question est l’administration syndicale qui est fidèle à l’ordre, l’image et la vérité sont différentes. C’est clair que une interaction entre les ouvriers, membres de CGT, et les gilets jaunes n’est pas possible, avec qu’un rassemblement de 2 mille personnes n’est que pour le spectacle.
Gramsci a déjà attiré l’attention dans les années 30 sur cette situation : Dans les pays avancés d’Ouest, le système capitaliste n’utilise pas seulement la force de l’appareil d’état, mais aussi parfois les sociaux-démocrates, parfois les syndicats, aussi les parties communistes, pour s’en défendre. Ces structures furent la soupape de sécurité pour convaincre la société à la continuité du système, quand il ne marchait pas régulièrement. Aujourd’hui en France, le rôle du leadership de CGT est exactement ça, malgré le mouvement des masses contre le pouvoir de Macron.
CGT n’est pas seule. Les dirigeants de NPA (comme Olivier Besancenot) restent loin de ce mouvement. Les différentes tendances, dans la partie, font de la propagande vers le soutien. Mais le leadership de NPA, n’a pas appelé les gens à Champs-Elysées où l’une des plus grandes protestations a lieu.
Une Intervention Révolutionnaire : Comment ?
Ce n’est pas possible de dire le résultat, pas encore, bien sûr. Des divisions dans le mouvement, des réconciliateurs vont apparaître. Déjà, un group, qui s’est nommé « gilets jaunes indépendants », a annoncé qu’ils vont être d’accord avec le gouvernement en retour de l’acceptation de quelques demandes.
En ce qui concerne l’avenir du mouvement, ce qui est l’important est la participation de la classe ouvrière qui doit s’organiser et convertir le mouvement à une grande vague qui contient la majorité des ouvrières et des pauvres. C’est la tâche de la gauche radicale qui a une base solide en France. La tâche révolutionnaire, c’est l’intervention pour convertir les masses, comme dit Lénine ; elle n’est pas d’attendre que la classe ouvrière prenne une position révolutionnaire – elle? n’est pas possible d’une façon spontanément.
« … toute la tâche des communistes est de savoir convaincre les retardataires, de savoir travailler parmi eux et non de se séparer d’eux par des mots d’ordre “de gauche” d’une puérile invention. » (La Maladie Infantile du Communisme – Le Gauchisme, Lénine)
La tâche révolutionnaire, aujourd’hui en France, est comme ça : La gauche socialiste, doit joindre aux protestations de gilet jaunes, avec sa propre couleur et son propre langue ; ensuite, les diriger à la lutte contre capitalisme. Les Marxistes révolutionnaires, doivent accomplir créer un pont entre les demandes des masses qui sont en action, et le perspectif d’antisystème. De l’autre côté, on doit convaincre, les pionniers de la classe ouvrière et les syndicats, à participer au mouvement avec leur propre grèves et manifestations pour mener à une vague de révolte plus forte.
Comme on a dit à l’écrit « Questions Fondamentales de l’Organisation Parmi Les Masses »*, pour rémunérer l’adjectif « révolutionnaire », on doit « produire des politiques qui approfondissent la crise de la classe dirigeante et faire activer les masses contre l’exploitation et l’écrasement en acquérant leur leadership. Acquérir le leadership des masses n’est pas un problème du temps de révolution ; c’est le résultat d’une lutte qui commence aujourd’hui et qui va continuer jusqu’à la révolution. »